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 [Kal'Dorei Alliance] Luminaire

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Wel




Faction : Horde
Race : Kal'Dorei
Classe : Chasseur
Messages : 3

[Kal'Dorei Alliance] Luminaire Empty
MessageSujet: [Kal'Dorei Alliance] Luminaire   [Kal'Dorei Alliance] Luminaire EmptyLun 20 Juil - 16:50

Au niveau de la charte :

Nom du personnage : Luminaire
Race : Elfe de la Nuit
Classe : Chasseresse
Faction : Alliance
Histoire : Lire plus bas
Signe particuliers : Tatouages sur le visage, impulsive mais généreuse et plein d'autre a découvir

Bonne lecture a tous Smile

L'enfance

Dans la foret de Teldrassil près du village de Dolanaar. La masure d'un couple de tanneurs. Temporalité mal définie...

Un cri déchira la quiétude habituel de la forêt. Cela n'était ni la terreur, ni la panique qui s'exprimait ainsi, simplement la délivrance. Bientôt il y eût des vagissements qui vinrent troubler à leurs tours troubler le calme habituel de ce petit coin de sylve. Dans la simple chaumière un père ébloui et une mère épuisée contemplaient le fruit de leurs efforts: deux jumelles dans les bras d'une sage femme. Le travail avait été long pour l'elfe et dans l'attente angoissé le père avait soigneusement massacrée plusieurs heures de travail en découpant des peaux maladroitement, l'esprit ailleurs. Mais peu importait en ce moment précis les cuirs gâchés et le tanin gaspillé. Ne comptait que les deux minuscules elfonnes maintenant en train de se rassasier sur les seins de leurs mère.

Quelques années plus tard.

Deux fillettes se poursuivaient en courant, jouant à « chat » près de la demeure familiale. Elles se ressemblaient beaucoup bien que l'on put remarquer une différence quant à la couleur de leurs peau. Le chat pourchassait sa proie sans relâche et leurs cris retentissaient à travers la sylve, joyeux et insouciants. Brusquement le ton monta entre les deux protagonistes, l'indignation du chat n'ayant d'égal que l'amusement de sa proie. De fait le chat s'était vu abusé: au dernier moment sa proie s'était effacée lorsqu'il avait bondi et il se retrouvait tout mouillé et visqueux après avoir chu dans une de ces flaques de boues du à l'averse de la veille. Le fou rire irrépressible de la proie mit l'elfonne en rage et elle abandonna la poursuite comme sa sœur, préférant sauver le peu de dignité qui lui restait.
Demain -c'était sur!- les rôles seraient inversés, d'ailleurs le temps était à l'orage.

Quelques cinq années plus tard.

Une fois n'était pas coutume les jumelles des tanneurs n'étaient pas ensemble. Le vieux souvenirs d'une partie de « chat » avait séparé les deux elfes, l'ancien chat n'arrivant toujours pas à voir l'aspect comique de la situation.
En cet après midi printanière, Leirya, à la nature plus contemplative, s'activait dans la parcelle de jardins qu'elle avait aménagé derrière la chaumière. Ce n'était pas grand chose mais l'elfe était fière d'avoir la main verte. Il y avait là un petit carré d'herbes médicinale, les plus communes comme la pacifique, ce qui serait plus tard un arbuste de feuille-argent, ainsi que quelques pousses de mage-royal. Un petit coin servait de potager mais le plus important était ces plantes purement décoratives. Leirya était très attachée à cette partie de son jardin et elle avait longuement importuné ses parents pour obtenir les pousses et les graines de ces fleurs qui -d'ordinaire- ne poussait que dans les coins les plus reculés de la foret. Elle achevait d'arracher les quelques plants indésirable lorsqu'elle entendit la voix de sa sœur. Quelques secondes plus tard sa jumelle fit irruption dans le jardin portant dans ses bras un chaton démesurément gros.

«Luminaire: -Il était blésée lorsque nous l'avons trouvé! Papa a dit que je pourrais le garder tant que sa blessure ne s'est pas guérie! Il est pas beau? » dit elle en criant presque.

Visiblement la brouille était oublié et Luminaire, revenu de sa partie de chasse, rayonnait avec l'animal dans les bras. Prudemment Leirya répondit:

« Leirya: -Euh....il est énorme surtout, tu es certaine que c'est un chat? Il ressemble drôlement à l'une de ces petites panthères qui trainent dans le coin. Hum...Tu es bien sûr qu'il ne fera rien?
Luminaire: -Bah...tu ne vas pas avoir peur d'un chaton quand même! Il est trop mignon,et tout doux! Regarde moi ses moustaches, tu en a déjà vu d'aussi grandes? Et sa queue? Quand tu lui caresse le bas du dos elle se recourbe! Regarde comment...Oups!»

Le dit chat, probablement rendu nerveux par l'excitation de Luminaire, s'échappa des bras qui le tenaient avant même que Leirya ne put donner une quelconque réponse au question de sa jumelle. De délice le félin plongea sur le jardin soigneusement entretenu et se roula parmi les fleurs fragiles,saccageant un parterre en pleine floraison. Par hasard il se trouvait dans ce coin de l'herbe dont les chat sont si friand et le félin se fit un devoir d'engloutir la première pousse qu'il aperçut.

Le cri primaire et suraigus de la sœur jardinière fit stopper net le chaton qui bondit le dos rond, les poils hérissés. Il feula et cracha dans la direction de celle qui l'importunait dans un moment si essentiel. L'elfe quant à elle était blême, et contemplait ses précieuses fleurs écrasés par ce stupide animal. L'indignation, la tristesse et la colère se disputait le cœur comme l'expression de la jeune fille qui coula un regard assassin en direction du félin. Leirya brandi sa bêche comme si il s'agissait d'une arme et fit mine de se jeter sur l'impertinent. Las! Luminaire s'interposa. Elle repoussa sa sœur avec rudesse avant de s'agenouiller près du fautif pour lui adresser des paroles de réconfort et d'apaisement. Lorsqu'il fut plus détendue et presque confiant elle se tourna vers sa jumelle et dit sèchement:

«Luminaire: -Ce n'est qu'un chaton! Il voulait jouer et ce n'est pas sa faute si tu as planté de l'herbe à chat ! Comment peux tu être aussi agressive?
Leirya:-Oh la ferme! Comment peux tu prendre la défense de cet animal stupide? Sais tu combien de temps il m'a fallu pour obtenir cet agencement?Non bien évidemment, tu ne sais pas prendre ton temps... Mais regarde moi ce gâchis! Toi et ta foutue passion des félin...
Décarrez ou je vous savate tous les deux!
Luminaire: -Hé, oh parle sur une autre ton! Espèce de mauviette pleurnicheuse...
Leirya: -Dégages avec ton matou! Et si je le revois ici j'en fais un sac avec la peau de tes oreilles en guise de lanière! »

Sans ménagement Leirya poussa sa sœur et son fardeau dans la maison et se retourna vers son jardin. Certaines de plus belles fleurs avaient perdu leurs pétales quant elles ne gisaient pas à terre à demi arrachée. Une dernière fois l'apprentie botaniste maudit Luminaire avant de se pencher voir ce qu'elle pouvait encore sauver.

Pendant ce temps dans la maison, Luminaire, indignée d'être ainsi congédiée, caressait le félin qui s'était calmé. La respiration moins rapide il ouvrait de grand yeux lumineux et ronronnait dans ses bras. L'elfonne se pencha et posa un baiser sur le sommet de ce petit crâne.Elle aimait déjà cette boule de poil et si ce n'était pas le cas de sa jumelle qu'elle aille donc se faire voir chez les trolls! Elle chuchota à celui qui deviendrait l'un de ses plus fidèles compagnon:

« On s'en moque de ses fleurs, elle aura les même l'année prochaine ou dans quelques mois. Nous on sait bien que nous vallons mieux que ces maudites plantes. Allons, je vais te soigner et te nourrir tu dois vite guérir! Ses plantes inutiles elle peut bien se les fourrer où je pense! Non mais, comme si elle pouvait toucher à la peau de mes oreilles, elle rêve! »

Quelques minutes plus tard, Luminaire commença les soins du chaton. Après avoir sélectionné le meilleur des bandages et un bout de bois assez solide en guise d'attelle, elle l’appliqua sur la pâte du chaton qui visiblement ne souffrait pas trop.

Une fois l'opération terminée, Luminaire posa le chat par terre et l'amadoua avec quelques croquettes afin de la faire marcher. Visiblement l’attelle tenait bon et ne gênait pas trop la progression de son petit protégé.

Prise de remords, l'elfe laissa le chat vadrouiller dans la tannerie et sortit rejoindre sa sœur, qui grommelait toujours, occupée à rattraper les boutures massacrées.

" Luminaire: -Lei ?"
Pas de réponse.
" Luminaire: -Lei ?!"
Toujours pas de réponses.
" Luminaire: -LEIIIIIII !!!!!"
Et sortant brusquement d'entre les fougères avec des plantes accrochées ici et là sur sa tête et de la boue sur le visage:
" Leirya : -QUOI ?!!!!"

Prise de stupeur, Luminaire fit un bond et tomba à la renverse, sur les fesses.

"Luminaire: Mais tu es folle ou quoi ?! Je sais bien que le chat est responsable mais les plantes, ça repousse ! Et de plus belle encore.
Leirya: J'en ai rien à fiche ton sois disant chat qui n'en ai pas un. En y repensant c'est bien ce que je pensais: une panthère. Un fauve déchaîné ! Une bête enragée !
"Luminaire: Chat ou panthère, je m'en fout. Mais là n'est pas le problème. Je suis venue pour m'excuser à sa place puisqu'il ne peut pas parler. Donc voila, je m'excuse platement et accepterai tu de me montrer deux ou trois trucs en matière de fleurs ? Je pense que ça pourrai me servir un jour."

Leirya regarda sa sœur une moue sceptique sur le visage, était ce un repentir honnête ? Après quelques secondes de réflexion, Leirya finit par accepter et les deux sœurs se mirent au travail. Au fil des minutes l’altercation se perdit dans les méandres de l’oubli et laissa la place à une belle complicité.

L’après midi s’écoula et il fut temps pour Luminaire d’aller prendre des nouvelles de son chat, qui devait surement s’être endormi près du feu.
Mais c’est en rentrant dans la tannerie qu’elle pu voir le désastre laissé par le chat : Des peaux fraichement tannées et tendus par le père, des pourpoints, des armures et autres ensembles magiques tout juste terminées par la mère, tous, oui tous, déchirés, saccagés, massacrés.
Pour sa part, le chat semblait fier des ses « prouesses » fixant Luminaire des ses yeux les plus doux pour tenter de l’amadouer. Mais cette fois, cela ne marcherait pas ! C’est au moment ou Luminaire s’empara de lui que le couple de tanneur entra dans la maison. Ils ne purent alors que constater les dégâts.

Pris de rage, le père chassa sa fille de la maison, hurlant le temps, la sueur et la rareté des peaux de bêtes nécessaires pour arriver à un tel résultat.
Bien que leur fille leur présenta ses plus plates et sincères excuses, les parents ne purent se calmer.
Leirya, qui avait tout entendu depuis le jardin collé à la tannerie, vit ses craintes se confirmer : le chat allait poser d’immenses problèmes à sa sœur.

Le mal étant fait, les parents prirent le chat et le jetèrent par la fenêtre. Ce dernier retomba directement dans la plantation et saccagea, au passage, d’autres fleurs fraîchement plantées par Leirya, histoire d’en rajouter un peu.
Un miaulement se fit entendre et Luminaire se précipita à la fenêtre et vit le chat, s’enfuyant à toute vitesse dans la forêt. Elle pensa alors l’avoir perdu pour toujours.

Ne sachant que faire pour ce dernier, Luminaire décida d’aller se coucher pensant que la nuit calmerait les ardeurs de chacun. Elle gagna discrètement la chambre qu’elle partageait avec sa jumelle et se dépêcha de se glisser sous l’édredon.
Las ! Elle ne put trouver le sommeil tant les remords la tourmentaient. Elle se leva, pris une plume et un vieux parchemin et commença à écrire.
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MessageSujet: Re: [Kal'Dorei Alliance] Luminaire   [Kal'Dorei Alliance] Luminaire EmptyLun 20 Juil - 16:51

« Chers parents,

Avec ce qu’il vient de se passer, je ne vois qu’une seule solution, vous quitter. Du moins le temps que je parte en foret pour trouver et dépecer les bêtes qui vous sont nécessaires pour la confection des vos objets magiques. Aussi, je vous emprunte un couteau, des pierres à aiguiser et d’autres matériaux.

Ne m’en voulez pas,

Avec toute mon affection,
Luminaire.

PS : Chère sœur, je tenterai au passage de te ramener quelques graines mais n’étant vraiment pas expérimentée dans ce domaine, je ne peux rien te promettre. Tu as l’air très douée pour ce genre de choses, ne gâche pas ce talent ! Qui sait quel profit que tu pourras en tirer. Aussi, fais bien attention à toi. »

Lorsque Luminaire enroula et posa le parchemin sur la table, elle ressentit une drôle d’impression dans tout son bras et un genre de lueur émana du bout de papier. Pensant que ce n’était que le fruit de son imagination, elle fit son balluchon et partit dans la forêt. Au passage elle jeta un dernier coup d’œil dans le jardin, au cas où le félin serait revenu, affamé ou en manque d’affection.
Ne le trouvant pas, elle du péniblement le chasser de son esprit, mais de toutes façons, quelque chose de plus sérieux l’attendait.

Deux ou trois jours plus tard quelque part dans la foret…

Armée de son arc taillé dans un noisetier et cordée à l’aide d’une de ces ficelle qu’elle avait emprunté à ses parents, Luminaire s’attela à la conception de flèches.

« Des branches bien taillées devraient faire l’affaire » pensât-elle.
Environ une dizaine d’échecs plus tard, elle conçut ce qui lui semblait la flèche parfaite et fut pressée de l’essayer. Elle se mit donc en chasse et pour prendre un minimum de risques, elle débusqua un écureuil et le visa.
La flèche tout juste décochée ne toucha que la queue du pauvre rongeur qui, en guise de représailles, fonça sur l’elfe, lui bondit dessus et lui mordît le poignet.
« Echec cuisant », pensât-elle « mais ce n’est pas un petit écureuil qui va m’abattre ».
Elle se banda donc le bras et se remit à faire des flèches, plus équilibrées et donc bien meilleures que les premières.

Fière de cette production mais sans rien pour les stocker, Luminaire pensa qu’un carquois en cuir serait une bonne idée. Mais ce n’était pas un écureuil qui lui fournirait le matériel nécessaire. Il fallait donc s’attaquer à plus gros.
Se camouflant et rasant les arbres en quête de sangliers ou de cerfs, Luminaire vit ses compétences en la matière augmenter petit à petit.
C’est alors qu’un ours passât a portée de tir. Quelle aubaine !

« Cette fois ci, tu vas y passer…Et ce sera toi ou moi. »

Confiante comme jamais, Luminaire s’agenouilla telle une archère de combat, posa ses flèches bien à coté d’elle, banda son arc et visa dans le flan de la bête, direction le cœur.

« Pas de vent, donc moins de stress », pensât-elle.

Pfiiiiiiiii… Glargggh…

Un cri de bête retentit dans la clairière, du sang gicla un peu partout. Pour sûr la bête était touchée mais loin d’être morte. Rendue agressive par cette attaque soudaine l’ours se tourna vers l’elfe et entra dans une sorte de rage folle.

Prise de panique mais en même temps stupéfaite par son tir, Luminaire chercha une flèche. A peine eut-elle le temps d’armer que la bête lui sauta dessus. Luminaire ne dut son salut qu’à ses réflexes. L’elfe bondit en arrière évitant ainsi de se faire arracher le bras ou pire d’être prise sous la bête. La présence inopportune d’une racine la fit choir et elle ne put donc pas esquiver complètement cette attaque. Sa cuisse s’en trouva bien meurtrie mais elle n’eût cependant pas le temps de s’appesantir sur la douleur et la sensation poisseuse qu’elle éprouvait car l’ours revenait à la charge.

Ce recul salvateur lui avait permis de bien se rapprocher de l’arbre ou elle avait entreposée ses affaires de dépeçage, jusqu’à lors inutile pour la chasse en elle-même. Dans un éclair de génie, elle se recula vivement, sans pour autant pouvoir se relever, et se retrouva à portée de son sac. Il y eût un instant, une seconde en suspend, où l’elfe et l’animal se toisèrent. Avec la plus grande discrétion, Luminaire chercha à tâtons son couteau. C’est alors que, dans un ultime bond, la bête s’élança sur elle. Mût par un mélange de peur et d’adrénaline, aidée par la chance, l’apprentie chasseresse mit la main sur le couteau fraîchement aiguisé. Elle mit toute ses forces et sa volonté dans cette estocade de la dernière chance et ferma les yeux. Elune devait veiller sur elle ce jour là car l’animal alla s’empaler sur sa courte lame, emporté par son propre poids.

Tout danger n’était pas écarté car l’ours était mort sur le coup, et Luminaire vit l’instant où il aller s’écraser sur elle à nouveau. Dans un dernier effort qui lui coûtât ses dernière forces, elle parvint a le repousser avec ses jambes au risque d’aggraver sa blessures. Et ce fut le cas. L’elfe poussa un cri qui déchira le semblant de calme revenu suite à cette bataille féroce.

Allongée sur le sol dans une flaque de sang qui n’était pas que celui de l’ours, Luminaire se confectionna un bandage avec un bout de sa chemise et se l’appliqua. Vidée de toute son énergie, elle s’endormie quasi instantanément, le couteau a la main, sans même avoir prit le temps de se mettre à l'abris ou de s’éloigner du cadavre.

Deux ou trois jours plus tôt, dans la demeure des tanneurs.

Pour sa part Leirya s'était endormie très rapidement. Elle avait le sommeil profond et paisible de ceux qu'une dure journée avait épuisé. Au petit matin ce fût le cri étranglé de sa mère qui la tira des bras de Morphée. Les yeux lourds de sommeil, la tête encore dans ses rêves elle se leva péniblement. Si elle remarqua le lit vide de sa jumelle, elle ne s'en inquiéta pas outre mesure. La jeune elfe fit les quelques mètres qui la séparait de la pièce à vivre en traînant les pieds. Il n'y avait rien à faire, elle ne serait jamais du matin.
Ses parents étaient là, sa mère était assise à la table, le visage enfouie dans ses bras, le corps secoué de spasmes. Son père tenait l'épaule de sa femme d'une main et de l'autre un parchemin. Leirya s'approcha et bailla à s'en décocher la mâchoire, d'une voix ensommeillée elle demanda:

«- Qu'est ce qui s'passe? »

Pour seule réponse sa mère se jeta à son coup et Leirya put alors s'apercevoir que qu'elle pleurait à chaude larme tout en l'étreignant avec désespoir. Ébahie elle lança à son père un regard où se lisait tout son étonnement. Sans parler ce dernier lui tendit le parchemin et en posant les yeux dessus la jeune fille reconnu immédiatement l'écriture de sa soeur. Elle n'eût pas vraiment besoin de lire pour savoir l'idiotie qu'il y avait écrite là-dessus. Seul le paraphe l'étonna et lui arracha un sourire. Elle soupira tout en lisant malgré tout la lettre de Luminaire, c'était tout elle ça: impulsive et téméraire.
Elle consola sa mère du mieux qu'elle put gardant par devers elle ses propres craintes. Elle lui servit une tasse d'une tisane apaisante alors que le silence pesait de tout son poids sur la petite famille. Elle finit par demander à son père:

« -Si nous partions tout de suite, il nous sera plus facile de la pister... »

La fin de sa phrase se perdit dans l'épaisseur du silence qui persistait. Au bout d'un moment, qui sembla exagérément long à la jeune elfe, son père se décida et tout en attrapant ses outils de travail il répondit:


« -Nous n'avons guère de temps à perdre, hélas, pour la poursuite de cette tête brûlée. Le marché de Dolanaar à lieu dans trois jours et avec le gâchis d'hier nous devons travailler deux fois plus.
Leirya: Mais enfin père!
Père: Assez Leirya! Elune sait que je m'inquiète pour ta soeur. Mais elle a prit cette décision toute seule et tu sais comme moi qu'elle n'entendra pas raison avec de simples mots. Vous avez passez l'âge où nous devons vous surveilliez comme des elfonnes. Je signalerais son départ aux gardes du village, ils la retrouveront plus facilement que nous.
Leirya: Mais elle ne doit pas être bien loin, je suis sûre que nous pouvons la retrouver il...
Père: Suffit ma fille! Que crois tu pouvoir faire, l'attacher pour qu'elle revienne? Je ne veux pas que tu partes à sa recherche nous avons plus de travail qu'il n'est possible d'accomplir à trois. Ne rajoute pas à l'angoisse de ta mère! »

Leirya ouvrit la bouche mais la vue de sa mère éplorée la fit taire. Impossible de partir maintenant quand bien même elle était persuadée d'avoir raison. Dépitée mais incapable de s'opposer directement à la volonté de son père la jeune fille se mit au travail.
Ce jour et celui qui s'en suivit, Leirya n’eussent guère un instant à elle. Son père, devinant ses sentiments, lui donna plus de travail que de coutume. Elle haïssait ce travail, elle ne pouvait s'empêcher de penser aux pauvres bêtes sacrifiées ainsi et le maniement de l'aiguille, son va-et-vient répétitif la plongeait toujours dans une sorte de torpeur où elle faisait d'étranges rêves à demi éveillée.

Lorsqu'au bout du deuxième soir Luminaire n'était toujours pas rentrée, Leirya ne tenait plus en place. Ne supportant plus l'inaction elle demanda une nouvelle fois la permission de partir à la recherches de sa soeur. Se voyant opposer une fin sèche de non recevoir, Leirya partit en maugréant se coucher.

Elle passa une nuit angoissée ou le visage de sa soeur lui adressait des regards emplit de reproche alors que son corps servait de festin à quelques bêtes sauvages. L'aurore la trouva habillée de pied en cape, un petit sac emplit de provisions: nourritures, outre d'eau, miel, simples séchées et bandages, deux bols, la seule carte qu'ils possédaient, enfin tout ce qu'elle avait pensée utile. Lorsque ses parents sortirent de leurs propres chambres, ils eurent un sursaut de surprise. Leirya regimbait d'ordinaire à la seule idée de passer une journée sur le marché. Ils ne furent cependant pas dupes longtemps, avant qu'ils n'aient pût ouvrir la bouche elle leur lança pleine de défis:

«Leirya: -Je pars à sa poursuite. Je le ferais même sans votre bénédiction si vous le désirez ainsi!
Mère: -Lei, ma chérie, soit raisonnable, tu connais bien la foret mais tu ne sais pas te défendre. Laisses cela à ceux dont c'est le rôle.
Leirya: -Non! Elle est ma soeur et ma moitié, je n'aurais de paix que si je pars avec elle et je n'aurais de cesse de la chercher!
Père: -Assez de cet égoïsme! Ne crois tu pas qu'elle est la chair de notre chair et que nous avons l'esprit tranquille depuis sa fugue? Vous n'êtes pas des aventurières, vous risquez la mort à partir ainsi!
Leirya: -Assez de vos raisonnement pétris de lâcheté! Suffit, ma décision est prise et puisque vous me refusez votre bénédiction je m'en vais maintenant. »

Joignant l'acte à la parole, la jeune fille tourna le dos à sa maison et partie en courant, ignorant les cris de ses parents. Elle s'arrêta un peu plus loin, hors de vue de sa demeure, et repartie d'un pas plus raisonnable. Elle s'enfonça au hasard dans la sylve et ne tarda pas à s'apercevoir de la justesse des arguments de son père. Elle ne connaissait rien au pistage. Elle pouvait bien voir les traces d'animaux, trouver leurs nids ou leurs tanières mais suivre quelqu'un s'était autre chose. Elle avança cherchant un signe, une trace n'import quoi qui est l'air un peu déplacé parmi la flore de Teldrassil.
La jeune elfe aimait la nature et celle ci le lui rendait bien Elle se souvenait d'une fois où le maître druide Kal lui dit que là était ça voix. Elfonne alors, elle n'y avait pas prêté plus attention que ça. Cependant les menus ennuies qui pouvaient parsemer se genre de route semblaient l'éviter. L'herbe semblait lui traçait un sentir sans ronces ni orties et bien que ce fût improbable elle avait l'impression que les arbres écartées de sa route branches épaisses et racines noueuses.

Leirya marcha donc sans embûches jusqu'à ce que le soleil est atteint puis dépassé son zénith. Elle finit par faire une halte à l'ombre d'un vieux frêne. Pendant qu'elle se sustentait, elle prit plaisir à contempler la vie de la faune et de la flore:
« -Que la Nature est belle! » dit elle tout haut. Presque à en oublier les raisons de sa présence ici. Sans vraiment s'en rendre compte, Leirya s'endormit bercée par les murmures de la foret.

Elle rêva de sa jumelle, voyant celle ci mettre ses talents de chasseresse à l'épreuve avec un arc de fortune. Elle la vit se mettre en position, un genou à terre bander l'arc et viser un grand fauve. Leirya poussa un cri pour l'en empêcher mais Luminaire ne semblait pas l'entendre. Elle voulu s'élancer pour l'en empêcher mais elle était prisonnières d'un enchevêtrement de racines. Elle cria encore lorsque l'animal, blessé à l'arrière train, s'élança toutes griffes dehors sur sa précieuse soeur. Lorsqu'il fut sur elle et que Leirya vit fleurir sur la chemise de sa jumelle une fleur écarlate elle se réveilla en sursaut.

Angoissée par se rêve d'un réalisme surprenant, Leirya quitta immédiatement sa retraite en toute hâte. Sans plus s'attarder à s'extasier sur la nature, elle couru dans les bois en appelant sa soeur à grands cris. Dans son inexpérience elle n'avait pas songé que ses cris pouvait attirer quelqu'un d'autre que sa bien aimée frangine. C'est ainsi qu'elle ne dût qu'à la chance sa propre sauvegarde quand des gardes furbolgs passèrent non loin d'elle. Avec comme seule protection le vent de face et les ombres des l'après midi elle s'immobilisa, se forçant à respirer lentement. Qu'ils la voient et ça en était finit d'elle, son avenir se trouverait dans une marmite immonde.
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MessageSujet: Re: [Kal'Dorei Alliance] Luminaire   [Kal'Dorei Alliance] Luminaire EmptyLun 20 Juil - 16:51

Le danger passa quand la patrouille fit demi tour. Leirya se laissa alors choir, le coeur battant à tout rompre, les mains tremblantes. Elle prit conscience que si sa soeur était en danger il en allait de même pour elle. Aussi elle reprit son chemin avec plus de prudence, se gardant bien de crier ou même de marcher trop bruyamment. La jeune fille mit autant de distance que possible entre elle et l'endroit d'où venait la patrouille. Leirya marcha encore et encore dans ce qu'elle pensait être la direction logique. Luminaire n'était pas assez folle pour prendre la direction de Darnassus, l'on savait fort bien que l'endroit était emplis de bêtes sauvages et rendues agressives. A la tombée de la nuit Leirya arriva au lac qui jouxtait Dolanaar sans avoir pu trouver sa jumelle. L'inquiétude se fit terriblement plus forte, et elle dut chasser de son esprit la vision d'un corps déchiquetés. Deux heures après le levée de la premières étoile elle interrompit ses recherches épuisée par la marche comme par l'angoisse. Là un peuplier lui offrirait un refuge contre des prédateurs nocturnes, l'une de ses fourches suffiraient à faire une couche de fortune.
Leirya se réveilla avant l'aube, le dos et les fesses endolorie, les jambes flageolantes. Elle mit plusieurs minutes pour descendre de l'arbre, puis prit le temps de se restaurer avant de reprendre ses recherches. Où pouvait donc bien être Luminaire? Le vent se leva, Leirya leva les yeux et distingua à travers les frondaisons les lourds nuages de pluies qui s'amassaient. Elle huma l'air, il y avait là plus que la senteur de l'humidité et du lac. Une autre odeur plus chaude et presque métallique lui était perceptible. La jeune elfe connaissait cet odeur mais elle mit du temps avant de pouvoir l'identifier puis enfin elle trouva, c'était celle du sang que le vent charriait jusqu'à elle.

En ce servant de son nez et en essayant de rester le plus possible face au vent, Leirya avança. Ce n'était sûrement que le reliquat d'un quelconque festin de prédateur nocturnes, mais autant s'en assurer. Elle mit plusieurs heures avant de localiser l'endroit d'où provenait l'odeur. La matinée était déjà à moitié écoulée lorsqu'elle vit enfin le cadavre d'un ours au pied d'un arbre. Il y avait quelques chose de bizarre car, nonobstant la flaque écarlate qui s'étalait contre le flanc de la bête, cette dernière semblait intacte. Leirya s'approcha prudemment était ce la proie d'un chasseur ou celle d'un monstre en maraude? Elle finit par voir l'autre silhouette allongée prés du cadavre, ça lui avait tout l'air d'être elfique aussi couvrit elle les dernières mètres à grands pas. Arrivée devant l'étrange couple elle reste un instant stupéfaite partagée entre le soulagement et la colère, le dit chasseur n'était autre que Luminaire, qui dormait de surcroît! Sans prendre garde à la blessure de cette dernière, tout à la joie de l'avoir retrouvée entière, Leirya lui sauta dessus. Luminaire s'éveilla en poussant un cri de douleur à quoi sa jumelle répondit:

« -Hé! C'est comme ainsi que tu accueilles ta soeur chérie? »

L'interpellée regarda sa soeur au dessus d'elle, tourna la tête et vit l'ours. Elle ferma les yeux, les ré ouvrit et constata que son double était bel et bien là.

« -Luminaire: Tu peux te pousser s'il te plait, ma jambe... » Une fois que Leirya se fut docilement exécutée, elle poursuivit « Euh...Tu fais quoi là, Lei? »

Cette dernière regarda sa soeur les yeux ronds, ravala une réplique cinglante et donna à sa soeur un tape sur le crâne

« -Leirya: -Et toi alors? Tu peux m'expliquer quel mouche t'a piquée? Partir toute seule, tu as perdu le sens commun?
Luminaire: -Mais qu'est ce que tu racontes? Vous n'avez pas trouvé ma lettre?
Leirya: -Bien sûre! Suis-je sotte quand même. Tu te volatilises comme une voleuse, tu pars seule dans une foret ou traîne des bêtes sauvages et des monstres enragées mais tout va bien, puisque tu as laissé une lettre! »

Leirya sentait la colère la gagner, elle avait eu si peur. Elle se mordit les lèvres pour s'empêcher de laisser libre cours à sa langue et s'agenouillant brusquement pour regarder la blessure de sa soeur. Celle-ci, n'ayant pas l'intention de laisser passer le dernier mot ajouta:

«Luminaire:-Tu peux parler, tu es bien là toi aussi non?
-Leirya: Ne me provoque pas chère soeur, tu ignore la colère qui brûle en moi. Je suis partie en m'opposant à nos parents, j'ai frôlé la mort lorsque j'ai croisé des furbolgs et j'ai cru apercevoir dans le coin un ou deux sylvains enragés. Je n'ai pas voulu cette escapade mais il est hors de question que tu partes sans moi. »

Comme sa soeur se démenait pour l'empêcher de voir sa blessure, Leirya ne vit qu'une solution qui avait en plus l'avantage de pouvoir la défouler un peu. Avec brutalité elle plaqua sa soeur au sol et se mit à califourchon au dessus d'elle.

« -Regardes toi! Plus faible que ton petit chaton, laisse moi rester avec toi et te soigner, idiote! J'ai tout ce qu'il faut et je t'aiderais pour les peaux! Si tu pars encore seule une seule fois et que tu m'obliges à te retrouver je te ferais rôtir si d'autres ne s'en sont pas chargée avant!»

Comme Luminaire faisait toujours mine de se débattre, Leirya resserra sa prise sur les épaules de sa soeur.

« Je ne te lâcherais pas avant que tu n'es promis que nous resterons ensemble! »

Sans s'en rendre compte Leirya appuyé aussi sur la blessure de Luminaire qui en pleurait de douleur. Cette dernière finit par répondre, les dents serrées:

« Luminaire: -Je te le promets je ne partirais plus sans toi!
Leirya: -Toujours?
Luminaire: -Oui, oui mais pousse toi de là! Tu es complètement tarée! » cria-t-elle « Est ce que tu sais combien c'est douloureux? J'ai la jambe en feu!
Leirya: -Tiens donc tu souffres! Laisse moi regarder ta blessure à la fin, je ferais toujours mieux que ton misérable bout de tissus. Et non je n'imagine pas ta douleur, je n'ai pas combattu un ours moi! Maintenant reste tranquille, veux tu? »

Ignorant délibérément sa soeur qui continuait de râler après elle, Leirya défit le bandage de fortune. La blessure n'était pas belle et s'était remise à saigner. La jeune fille sortit de son sac un des bandages et le tendit à sa jumelle.

« -Sers-t-en pour stopper l'afflux de sang, Je vais aller chercher de l'eau pour la nettoyer. »

Une fois revenue avec la dite provision d'eau Leirya entreprit de baigner la jambe de sa frangine. Ceci terminé elle écrasa dans un bol pacifique et feuille argent qu'elle avait emporté y ajouta ce qu'il faut de miel et d'eau pour en faire un baume qu'elle appliqua sur la blessure avant de la bander de nouveau avec du tissus bien propre.
Les deux soeurs se partagèrent ensuite les provisions, et chacune raconta à l'autre son histoire. Lorsque Leirya raconta ce qu'il s'était passer avec leur parent un silence s'abattit sur les deux jumelles. Finalement Leirya le brisa en demandant:

« -Bon et maintenant, que fait on? »

Luminaire s'efforça de réfléchir à la question mais la douleur continuait à la lancer.

« Attendons encore un petit peu et je vais essayer de marcher voir ce que ça donne. »

Quelques minutes plus tard, et en s'appuyant contre un arbre et aidée de sa seour, Luminaire se leva et parvint à garder une position correcte. Tout semblait aller mieux pour l'elfe lorsqu'un souvenir lui revint à l'esprit.

« Mais j'y pense, nous pourrions aller au village non loin d'ici et proposer nos talents. Toi en vendant tes herbes et moi en vendant des peaux. Qu'en dis-tu ? Et puis, ca pourrait nous faire quelques pièces d'argent, histoire de survivre. »
-Moui, pourquoi pas. et on pourrait aussi partir a l'aventure. Je sens que nous avons une infinité de choses à apprendre. »

Les yeux pétillaient, les douleurs se dissipaient et surtout, la complicité entre les deux sours revenaient. Et pour couronner le tout, devinez quoi.

En s'avançant vers la bête, toujours gisante et pourrissante, pour la dépecer quelle ne fut pas la surprise de Luminaire de retrouver le chat, en train de se nourrir de chair pas fraiche.

« Tu es revenu ! C'est génial ! Viens dans mes bras que je te fasse un gros câlin !!! »

Leirya, interloquée de ce saut de joie, demanda a sa sour qui visiblement avait les larmes aux yeux :

« Qu'es-ce qu'il te prend ? Tu arrive à marcher, c'est ça ? Y'a pas de quoi sauter partout, ta blessure n'était pas si grave. »

Luminaire, penchée sur le cadavre de l'ours, pris le chat dans ses bras et le brandit haut dans le ciel, tel un trophée.

« Evilrude, te revoilà !
- Ah non ! Pas lui ! Et puis c'est quoi ce nom, ça sort d'où ?
- Il fallait bien que je lui trouve un nom à cette pauvre bête. En y réfléchissant, alors que j'étais seule dans la forêt, j'ai trouvé ce nom et je trouve que ca lui va très bien.
- Je reste sceptique mais c'est ton choix. »

Le chat ronronna dans les bras de sa maitresse prouvant ainsi toute son affection et sa dévotion.

« Bon, le temps que j'aille cueillir quelques fleurs et d'en faire des potions, tu ferais mieux de t'exercer sur ton ours pour lui retirer la peau. Tu me montreras à mon retour.
- Okay, dit Luminaire en souriant. »

Les deux soeurs séparées, Luminaire se mit à la tache en sifflotant.

« Tu vas voir Evilrude, on va lui montrer de quoi on est capable. Un coup de couteau par-ci un autre par-là. humm, ce n'est pas génial mais c'est toujours ca de pris. »

Avec du sang partout sur les mains et un chat intenable et pris par la faim, Luminaire découpa un bout de chair et en profita pour commencer un cours de dressage.

« Assis ! Couché ! Débout ! Attaque ! Au pied ! »

Rien à faire, le chat ne fixait que le bout de viande que Luminaire agitait en lui donnant des ordres.

« Bon, je crois qu'on va laisser tomber pour aujourd'hui. Je vois que tu n'a qu'a l'idée de manger. Allez, sers-toi. »

Sans perdre de temps, Evilrude se jeta sur le cuissot de l'ours et n'en fit qu'une bouchée.

« Me revoilà Lumi. Alors, ce dépeçage, ça donne quoi ? »

Et après un rapide coup d'oil sur le cadavre

« Et bien, il avait faim ton chat il s'est englouti une cuisse entière. Mais je pense aussi qu'il a du avaler quelques touffes de poils tellement ta technique n'est vraiment pas encore au point. Ah ah ah
- Il faut bien que je m'entraine sur quelque chose. Enfin. tu ne cesseras de te moquer de moi. Apres tout, j'en ai l'habitude depuis qu'on est toute petites.
-Mais je te taquine. Tu ne comprends donc pas ? »

A la vue des mains de Leirya remplies de fleurs, Evilrude se mit a l'arrêt, prêt a bondir.
Près de sa table de travail, Luminaire l'avait remarqué et eu un sourire en coin, sans rien dire à sa soeur. Elle ne voulait pas perdre une miette du spectacle qui s'offrait à elle.

« Bien maintenant il faut extraire l'essence de chaque pétale. C'est une opération délicate qui demande de la concentration. Vivement que l'on arrive a ce fameux village, je pourrais enfin y acheter des fioles plus convenable que celles-ci. Allez, au boulot.

- Oui, tu as raison, je vais moi aussi finir de dépecer cette bête »

« Je sens que je vais bien rire pensa Luminaire, le chat est en chasse. Ne pas rire, surtout ne pas rire avant qu'il se passe quoi que se soit »

A pas feutré dans l'herbe, Evilrude avance tout doucement. Le bruit des fleurs manipulées par Leirya excite le chat. L'odeur aussi surement. Pas a pas, centimètres par centimètres, le chat guette en faisant bien attention à ce que l'elfe ne la remarque pas. Au moindre soupçon, tout s'arrête. Plus un bruit, plus une respiration. Uniquement le bruit de la peau déchirée et des fleurs traitées.
Au bout de quelques minutes d'observations, la chasse reprend. Une fois a portée de bond, le chat s'arrêta, remua des fesses et sauta comme un fou sur les plantes, faisant peur à Leirya qui était des plus concentrées en plus de disperser les pétales.

« Non mais c'est pas vrai !!! Ce n'est pas possible! Mais qu'est-ce que je t'ai fait nom d'Elune ? Allez, décare de là. Oui c'est ca, va te réfugier dans les bras de Luminaire. Et toi arrête de rire. Ce n'est pas drôle du tout ! Je suis furieuse. Je vais une fois de plus tout recommencer. !

- Ah ah ah! Excuses moi ah ah ah! Mais tu aurais vu la façon dont le chat t'a guetté. Au moins, il sait chasser. Ah ah ah ! »

Rouge de colère, Leirya ne su que faire. Elle décida donc de tout garder et de se remettre au travail.

« Fabrique lui une laisse a ton chat ! Enferme le dans une cage mais fait quelque chose !
-Jamais, hors de question, il restera en liberté un point c'est tout. Allez, ne t'en fait pas. Il faut bien qu'il apprenne lui aussi. Et puis tu l'aurais vu. Ca aurait été l'inverse, tu aurais fait pareil.
- C'est vrai dit Leirya en commençant à rigoler. C'est vrai. Or la, ce n'est pas le cas.
- Bon allez, Evilrude, arrête d'embêter ma soeur. Tu auras encore plein de viande si tu reste sage. »

Aussitôt, l'ambiance du travail plana sur les jumelles et elles firent du meilleur qu'elles purent.

« Allez, dépêchons nous de terminer, la nuit commence à tomber. Question nourriture, nous avons tout ce qu'il faut. Ne manque plus qu'un feu. A moins que tu souhaites que l'on parte maintenant pour le village et voir ce que l'on peut trouver. Non ? »

Une demi-douzaine de mois plus tard :

Après maintes discussions mais aussi beaucoup de disputes, les deux soeurs n'oeuvraient désormais plus ensemble. Leirya s'était simplement séparée pour continuer son eseignement de Druidesse tandis que Luminaire suivit sa voie dans l'art de chasser et d'élever son inséparable Evilrude. Peut-etre un jour pourrait-elle se servir de lui pour grimper sur son dos et dévaler les terres d'Azeroth ? En tout cas, c'était son rêve depuis qu'elle receuillit la peuvre bête.
Maintenant, et a force de prendre divers sentiers et chemins, elle s'aperçut que'elle était non loin de la Capitale nommée Hurlevent, et pris une nuit de repos a Comté de l'Or.
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